Désormais ancrées dans le quotidien des développeurs, les plateformes d’intégration continue permettent de détecter rapidement tout problème de compilation, de tests en erreur ou même d’ajout de défauts remontés par SonarQube. L’objectif fixé par le team leader est de ne pas faire échouer le build et, si c’est malheureusement le cas, tout arrêter pour le réparer. Sur certains projets, le gage donné au développeur ayant cassé le build est de ramener les viennoiseries le lendemain.
Pour être certain de ne pas faire chauffer sa carte de paiement, une bonne pratique consiste à exécuter une ligne de commande maven (ou gradle) avant chaque commit dans le gestionnaire de code source. Cependant, sur certains changements que l’on juge mineur, il peut être tentant de passer outre. Aujourd’hui, les PC ou les Mac multi-coeurs avec SSD permettent de lancer un build sans freezer le poste de développement. C’est donc davantage par excès de confiance qu’à cause du temps d’attente qu’il arrive de casser Jenkins, Bamboo ou bien encore TeamCity.
Pour contrer tout oubli, il est possible de systématiser l’exécution du build Maven avant de commiter. Les outils de gestion de configuration SVN et Git offrent un mécanisme de hook. Lors de la phase de pre-commit, on va demander au SCM d’exécuter un script de hook chargé de vérifier le code source. En cas d’erreur, le commit est refusé.
Ecrire de tels scripts n’est pas compliqué sous Linux car beaucoup d’exemples existent. Par contre, sous Windows, c’est plus rare. L’objet de cet article est donc de vous donner des exemples de scripts de hook de pre-commit et de vous expliquer comment les configurer dans Tortoise SVN et Git.