Déjà donnée à plusieurs reprises dans différents meetups et conférences, Pauline et Anne-Laure ont repensé spécialement cette présentation pour Devoxx France. Quel honneur !
Afin de démontrer à l’assistance qu’un commentaire laissé dans une revue de code peut amener de la confusion, nos deux speakerines commencent leur show en nous montrant une Pull Request sur le repo git de leurs slides reveal : une simple émoticône. Mal interprétée, elle entraine un biais de communication.
C’est quoi la revue de code ?
Développeuses GO, Anne-Laure et Pauline rappellent que la revue de code fait partie intégrante du métier de développeur. Elle consiste à examiner le code écrit par un autre développeur afin d’en améliorer la qualité, détecter les bugs et s’assurer du respect des normes de codage. Il existe différents types de revue. Au cours de cette présentation, elles se focaliseront sur les revues centrées sur le delta du code écrit pour corriger bug ou implémenter une feature.
La documentation, sujet atemporel. Travaillant sur des projets en TMA, Damien faisait le constat suivant : d’un projet à l’autre, la structure, l’organisation et le niveau d’informations de la documentation diffèrent. De temps à autres, Damien assistait à des réunions visant à restructurer la documentation. Chaque participant a sa vision. Trouver un consensus n’est pas facile. Damien s’est ainsi demandé s’il n’existait pas clé en main un template de rédaction de la documentation, si possible Open Source et reconnu par la communauté des dévs et architectes.
Au cours de ses recherches, il est tombé sur le framework arc42 créé en 2005 par 2 allemands : Gernot Starke et Peter Hruschka. Ce template se focalise sur l’architecture des logiciels et des systèmes. Plusieurs formats sources sont possibles en téléchargement depuis la page https://arc42.org/download : asciidoc, markdown, latex, Word, Confluence, html, Doxygen, IBM Rhapsody … Voici par exemple le template arc42 pour Word : arc42-template-FR-withhelp-docx.zip
Damien a une préférence pour l’asciidoc qui permet d’avoir une approche docs-as-code : on peut le commiter dans un repository git puis générer un document au format souhaité (ex : PDF)
Les templates arc42 au format asciidoc (extension .adoc) sont disponibles sur le repo GitHub arc42-template : une dizaine de langues est supportée dont le français.
Ce template nous guide et nous pose les bonnes questions :
Contenu : que faut-il documenter ?
Motivation : pourquoi documenter et pour qui ?
Représentation : comment documenter ? Faut-il préférer un diagramme ou une liste à puce ?
Arc42 propose de documenter une application en 12 chapitres. Chaque chapitre est lui-même généralement composé de 3 sous-parties. Dans de ce talk, Damien s’appuie sur un projet fictif pour illustrer chacun des 12 chapitres. Ce projet consiste à développer une application de billetterie pour les JO. Il en profitera pour nous présenter des outils de génération de diagrammes (PlantUML et Mermaid), des outils de modélisation (C4 et Structurizr) et des outils de génération de documentation (avec CLI et donc intégrable à la CI).
Cette session de live coding se déroule dans l’univers de Starwars et commence par une citation de Maitre Yoda :
En 45mn, Julien doit développer le système Rebels Rescue visant à reconstituer des flottes de sauvetage. N’en déplaise à l’Empire, les technos seront Spring Boot et Java 21.
A cet effet, il s’appuiera sur l’API publique SWAPI permettant d’accéder à un référentiel de vaisseaux à disposition. L’application sélectionne les vaisseaux qui permettent d’effectuer la mission de sauvetage. Le code source est disponible dans le repo GitLab de Julien : hexagonal-architecture-java-springboot
Julien commence par rappeler les inconvénients d’une architecture 3-tiers basée sur le triptyque Contrôleur -> Service -> Persistance
Lors de cette 12ième édition de Devoxx France, j’ai eu l’agréable surprise de voir 4 anciens collègues animer un talk : Guillaume Darmont sur Java Flight Recorder et Java Mission Control, Florian Boulay sur emacs, Stéphane Landelle sur Netty et Lucian Precup sur Lucene. Avec ce dernier, nous avons mis en œuvre Elasticsearch sur une application métier au cœur du SI d’une grande entreprise. C’était il y’a plus de 10 ans. Expert en moteur de recherche, je me souviens encore Lucian m’expliquer ce qu’est un index inversé.
Lucian commence par sonder son public. Fait notable, dans l’assistance, personne n’utilise un moteur de recherche qui ne serait pas basé sur Apache Lucene, technologie à la base de milliers de moteur de recherche et dont Lucian va nous retracer l’histoire.
Créé en 2001, Apache Lucene a aujourd’hui plus de 22 ans. C’est un projet Open Source de la fondation Apache toujours maintenu et même très actif. Chose assez rare dans le monde OSS qui voit passer de nombreux projets.
Dans ce Deep Dive de 3h (anciennement nommé Université à Devoxx France), Abdellfetah Sghiouar et Cédrick Lunven nous expliquent comment intégrer l’intelligence artificielle générative (la fameuse GenAI) dans nos applications Java, et ceci sans expertise en machine learning ou en Python (ce qui tombe bien). Après nous avoir initié aux Large Language Models (LLMs) et aux techniques de prompting, ils nous apprennent à coder en Java avec LangChain4J et Spring AI pour utiliser le LLM Gemini de Google dans nos projets Java.
L’approche Retrieval Augmented Generation (RAG) est illustrée par son intégration avec des bases de données vectorielle comme Apache Cassandra, ceci pour générer des réponses avec nos propres données. Les Developer Advocates de Google et de DataStax nous donnent des stratégies pour minimiser les erreurs et les hallucinations des LLMs. Les modèles multimodaux (LMM) plus avancés seront également introduits.
Cédrick est Developer Advocate chez DataStax Il y’a 10 ans, il s’est fait connaitre par la communauté en créant le projet ff4j. Ces dernières années, il a énormément travaillé sur Cassandra. Cédrick contribue aux projets OpenSource Langchain4j et Spring AI. Je l’ai personnellement rencontré dans le cadre du projet Spring Petclinic Reactive.
Abdel est Developer Advocate chez Google Expert en Kubernetes, il travaille notamment sur le déploiement des solutions d’IA sur k8s.
En attendant de pouvoir tester les 2 étages du Palais des Congrès du 17 au 19 avril 2024, je consigne dans ce billet 16 notes prises au cours de ces 3 jours toujours aussi riches.
D’ici quelques jours / semaines, après un repos bien mérité des organisateurs, l’intégralité des vidéos des keynotes, conférences et universités présentées lors de Devoxx France2023 seront disponibles sur Youtube sur la chaîne Devoxx FR. Mes notes pourrons vous aider à vous faire rapidement un aperçu de leur contenu avant de les visionner.
Tout comme l’édition précédente, je n’y aurais pas été découvrir les dernières technos hypes de 2023. Paradoxalement, il m’a semblé y avoir plus de conférences sur le SQL que le NoSQL. Kubernetes, les applications natives, le Craft et Docker auront été au rendez-vous de cette 11ième édition.
Ce fut ma 9ième participation à Devoxx France (et oui, j’ai malheureusement loupé l’édition 9 ¾). Et je dois vous avouer que ma conférence préférée m’avait manqué. Une bonne bulle d’oxygène au détour d’un projet réglementaire en Java. Les 10 ans de Devoxx France furent un grand cru. Le nombre de stands / partenaires occupent de plus en plus d’espace au Palais des Congrés et les speakers se dépassent d’année en année. Un grand bravo aux organisateurs, gilets rouges, orateurs et auxCast Codeurs qui clôturent chaque édition en beauté.
D’ici quelques jours, l’intégralité des vidéos des conférences et universités présentées lors de Devoxx France2022 sont disponibles sur la chaîne Devoxx FR de Youtube.
Si vous souhaitez rapidement vous faire un avis sur leur contenu avant de les visionner ou si vous souhaitez garder une trace écrite de ce que vous y avez appris, je mets librement à disposition l’ensemble de mes 13 notes prises au cours de ces 3 jours riches en contenus et en découvertes. Entre les retards SNCF et mon Macbook vieillissant qui fait des siennes, le nombre est moindre que les années précédentes. Mais promis, j’essaierai de me rattraper en 2023 🙂
Fait marquant, cette édition 2022 n’aura pas fait place à de nouvelles technos hypes. On peut se souvenir de Quarkus en 2019, Kafka en 2016 ou bien encore Angular.JS en 2013. Cette 10ième édition aura été celle de la maturité : retours d’expérience, architecture, état de l’art, sécurisation du code et approfondissement du fonctionnement de la plateforme Java étaient au rendez-vous.
Ce fut ma 8ième participation à Devoxx France. Les années passent et je suis toujours aussi friand de cette bulle d’oxygène dans mon quotidien encore bien trop souvent parsemé de Struts, JSF et MagicDraw. Un grand bravo aux organisateurs, bénévoles et aux speakers.
D’ici quelques jours, l’intégralité des vidéos des conférences et universités présentées lors de Devoxx France2019 sont disponibles sur la chaîne Devoxx FR de Youtube.
Si vous souhaitez rapidement vous faire un avis sur leur contenu avant de les visionner ou si vous souhaitez garder une trace écrite de ce que vous y avez appris, je mets librement à disposition l’ensemble de mes 18 notes prises au cours de ces 3 jours riches en contenus et en découvertes.
Lors de cette édition 2019, les 2 frameworks hypes du moment Quarkus et Micronaut étaient sur le devant de la scène en permettant de développer des applications Java modernes et natives grâce à GraalVM. Poussée par l’essor des microservices, l’intégration de Java à Docker et son orchestrateur Kubernetes est de plus en plus poussée. Les indémodables étaient également de la partie : design d’API REST, montée de version de Java, qualimétrie, JavaEE (oups, pardon, JakartaEE) et sécurité.
L’intégralité des vidéos des conférences et universités présentées lors de Devoxx France2018 sont disponibles sur la chaîne Devoxx FR de Youtube.
Si vous souhaitez rapidement vous faire un avis sur leur contenu avant de les visionner ou si vous souhaitez garder une trace écrite de ce que vous y avez appris, je mets librement à disposition mes notes prises au cours de ces 3 jours.
Les sujets sont variés : le langage Java bien évidemment, des frameworks comme Spring et RxJS, de l’outillage pour vos test tests et vos builds, de l’infrastructure avec Docker et Kubernetes, de l’architecture avec DDD et OpenAPI, sans oublier des sujets plus connexes tels la place du développeur en entreprise ou bien l’apprentissage du code aux enfants.
Lors de Devoxx France 2018, j’ai participé au Hands-on Lab d’initiation à Apache Cassandra. Animé par Alexander Dejanovski (The LastPickle) et Maxence Lecointe (Ippon), ce Lab m’aura enfin permis de découvrir cette base de donnée NoSQL, d’appréhender ses concepts fondamentaux, de jouer avec un cluster en local et d’écrire quelques requêtes CQL par le biais de son client Java.
Ce billet a pour objectif de permettre aux développeurs n’ayant pas eu la chance de suivre ce Lab de profiter du travail préparatif des 2 speakers (un grand merci à eux) en lui donnant de la visibilité. Vous pourrez ainsi vous former par vous-même à Cassandra. Les explications données dans ce billet complètent les slides mais ne remplacent pas leur lecture.
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