En attendant de pouvoir tester les 2 étages du Palais des Congrès du 17 au 19 avril 2024, je consigne dans ce billet 16 notes prises au cours de ces 3 jours toujours aussi riches.
D’ici quelques jours / semaines, après un repos bien mérité des organisateurs, l’intégralité des vidéos des keynotes, conférences et universités présentées lors de Devoxx France2023 seront disponibles sur Youtube sur la chaîne Devoxx FR. Mes notes pourrons vous aider à vous faire rapidement un aperçu de leur contenu avant de les visionner.
Tout comme l’édition précédente, je n’y aurais pas été découvrir les dernières technos hypes de 2023. Paradoxalement, il m’a semblé y avoir plus de conférences sur le SQL que le NoSQL. Kubernetes, les applications natives, le Craft et Docker auront été au rendez-vous de cette 11ième édition.
Dans une grande entreprise, le développement d’applications métiers doit respecter les règles en vigueur : normes de développement, normes de sécurité, barrière qualité, socle technique borné, intégration à l’usine de dév … Le démarrage d’une nouvelle application Java peut être accélérée de bien des manières : usage d’outils Low Code comme Palmyra, générateur de squelettes d’application comme JHipster, utilisation d’applications blanches déclinées par catégorie d’appli (ex : batch, web), copier/coller/élagage d’une application de référence, guide de démarrage sous forme wiki … Chaque technique présente ses avantages et ses inconvénients. Mais certaines ne couvrent pas toutes les règles évoquées précédemment. Afin d’accélérer le développement d’une nouvelle application, mon objectif était de générer un squelette d’application minimaliste dont le code généré est parfaitement maitrisé et avec des dépendances choisies à la carte par le tech lead. Libre à lui ensuite de retravailler le code généré pour mettre en place l’architecture cible de l’application, en choisissant par exemple de partir sur une architecture hexagonale.
Bien connu des développeurs Spring Boot, je me suis appuyé sur le code backend faisant tourner le site https://start.spring.io/, à savoir le projet Spring Initializr conçu et maintenu majoritairement par Stéphane Nicoll. Léger, codé en Java, reposant sur Spring Boot et documenté, ce projet a été conçu pour être personnalisé et extensible. Cela en a fait un excellent candidat. La première mouture de ce générateur développé en quelques jours m’aura permis de générer :
la configuration du socle Spring Boot d’entreprise
la configuration du logger permettant de standardiser les logs au format JSON
la sécurisation des API REST avec Spring Security, OpenID Connect et le SSO d’entreprise
les contrôleurs et DTO d’une API REST à partir d’une spécification OpenAPI 3
le Dockerfile et la configuration du pipeline CI/CD
Dans ce billet, j’aimerais vous présenter les différentes briques techniques permettant de mettre en œuvre une architecture microservices reposant sur Spring Boot, Spring Cloud, Netflix OSS et Docker. Pour m’y aider, je m’appuierai sur l’application démo Spring Petclinic Microservices que je vous avais déjà brièvement présenté en 2016 et que j’ai récemment migrée vers Spring Cloud Finchley et Spring Boot 2.
Ce fork a été construit à partir de l’application monolithique spring-petclinic-angularjs. Cette dernière a été découpée en plusieurs services, chacun responsable d’un domaine métier de la clinique vétérinaire : les animaux et leurs propriétaires, leurs visites à la clinique et les vétérinaires.
Au final, Spring Petclinic Microservices est construit autour de petits services indépendants (quelques centaines de ligne de code), s’exécutant dans leur propre JVM et communiquant sur HTTP via une APIREST.
Ces microservices sont tous écrits en Java. Mais on aurait pu utiliser Kotlin pour développer certains d’entre eux. Le front est quant à lui codé en JavaScript.
Architecture technique
Pour fonctionner, les différents microservices composant l’application Petclinic reposent sur différentes briques techniques matérialisées sur le diagramme d’architecture ci-dessous :
L’intégralité des vidéos des conférences et universités présentées lors de Devoxx France2018 sont disponibles sur la chaîne Devoxx FR de Youtube.
Si vous souhaitez rapidement vous faire un avis sur leur contenu avant de les visionner ou si vous souhaitez garder une trace écrite de ce que vous y avez appris, je mets librement à disposition mes notes prises au cours de ces 3 jours.
Les sujets sont variés : le langage Java bien évidemment, des frameworks comme Spring et RxJS, de l’outillage pour vos test tests et vos builds, de l’infrastructure avec Docker et Kubernetes, de l’architecture avec DDD et OpenAPI, sans oublier des sujets plus connexes tels la place du développeur en entreprise ou bien l’apprentissage du code aux enfants.
En guise de conclusion de mon précédent billet, je proposais de migrer le build Maven d’une application web Spring Boot 2 en un build Gradle basé sur le langage Kotlin. C’est désormais chose faite. Mais bien que Gradle privilégie aujourd’hui l’usage du DSLKotlin au détriment de Groovy, son guide d’utilisation n’a pas encore été actualisé et il est difficile de trouver de la documentation. Il faut passer par le projet GitHub kotlin-dsl pour accéder à quelques tutoriaux et des exemples. Heureusement, GitHub fourmille d’autres d’exemples, notamment du côté des projets soutenus par les contributeurs Pivotal sur Spring Boot.
Pour découvrir ce nouveau venu dans la galaxie des langages de programmation, je me suis intéressé à migrer vers Kotlin l’application démo Spring Petclinic développée en Java et Spring Boot. Je souhaitais ici partager son code source : spring-petclinic-kotlin et énumérer les différences notables avec sa version Java.
L’application démo Spring Petclinic a été conçue pour montrer comment le framework Spring peut être utilisé pour développer une application web secondée par une base de données relationnelle. En somme, rien de révolutionnaire. Mais c’est ce qui fait tout son intérêt : présenter une architecture logicielle respectant l’état de l’art d’une application conçue avec Spring.
Ce billet a pour objectif de vous présenter cette récente initiative puis de vous présenter les différents forks d’ores et déjà disponible dans l’organisation Spring Petclinic. Mais avant cela, remontons le temps.
Par le passé, j’ai publié 2 images Docker sur le registre Docker Hub, l’équivalent du Maven Central Repository pour Docker : un client MySQL et une base PostgreSQL MusicBrainz. Ces images étaient construites puis publiées automatiquement à partir d’un dépôt GitHub contenant un Dockerfile et, éventuellement, un script Shell.
Dans mon précédent article sur Spring Boot, je vous détaillais le chemin de migration de l’application démo Spring Petclinic vers Spring Boot. Intéressons-nous aujourd’hui aux fondamentaux : qu’est-ce qu’est Spring Boot ? Et comment fonctionne-t-il ? Vous trouverez des éléments de réponse dans la présentation suivante. J’y décris les grands principes de Spring Boot. Puis j’essaie de démystifier le fonctionnement de l’auto-configuration. Enfin, je montre comment Spring Boot permet de simplifier encore davantage vos tests.
Cela fait un an que je contribue activement à la maintenance de l’application Spring Petclinic. Développée initialement par les créateurs du framework Spring, Juergen Hoeller et Rob Harrop, cette application démo a évolué au fur et à mesure des montées de version du framework. Elle est passée d’une approche full XML, à une approche mixte annotations + XML. Une branche est également disponible pour la configuration Java.
Récemment, nous avons mis à disposition une branche basée sur Spring Boot 1.4.0. L’objectif de ce billet est de vous expliquer quels ont été les impacts d’une telle migration.